Depuis que j’existe j’ai toujours aimé les animaux de tout mon coeur.

Mais avec les expériences de la vie, et en particulier avec la communication avec plusieurs d’entre eux de différentes espèces, j’ai compris que je les avais mal aimés. Je les avais mal aimés car je les avais traités comme des êtres inférieurs, tout simplement parce que cette croyance est véhiculée par notre société et aussi parce que je les connaissais mal…

En communiquant avec eux j’ai appris avec surprise que leur âme était l’égale de la nôtre, et que rien ne nous distinguait, si ça n’est qu’ils n’ont pas d’égo. Et ils sont spécialisés dans d’autres domaine que le nôtre, chacun suivant son espèce, ce qui fait que nous sommes complémentaires en fait. (Je parle là plus particulièrement des mammifères familiers tels que chats, chiens, chevaux, n’ayant pas « discuté » avec d’autres pour le moment.)

Oui leurs peines et leurs joies sont identiques aux nôtres, leurs maladies et leurs voies de guérison également… Il y a parmi eux des leaders, des clowns, des guérisseurs, des tisseurs de lien, des gardiens, des passeurs d’âmes et beaucoup d’entre eux se promènent dans les énergies subtiles de la vie comme des poissons dans l’eau. Ce sont des voyageurs habitués des autres mondes non-matériels aux portes desquels nos mentals nous arrêtent souvent.

Et surtout, surtout ce que j’ai appris, et qui m’a émue à jamais, c’est leur incroyable capacité à nous aimer, nous, êtres humains, malgré nos mentals surchargés qui les dérangent fortement et nos actes contradictoires envers eux, ils nous aiment profondément. Ils nous aiment au point de tomber malades pour nous aider à porter notre fardeau nous quand nous sommes malheureux, ils nous aiment au point de tout oublier quand nous avons été injustes envers eux, ils nous aiment, sans doute parce que c’est plus fort qu’eux. Waow ! belle leçon d’amour…

Et le jour où j’ai compris ça, j’ai pleuré bien sûr, parce que lorsque l’amour arrive les carapaces fondent. J’ai pleuré et j’ai compris qu’ils étaient des « maîtres d’amour », pour nous, pauvres humains, handicapés de l’amour…